Le projet NJILABO vise à implémenter à Mbujimayi, en République démocratique du Congo, un laboratoire de microbiologie performant, indispensable pour diagnostiquer les infections graves et lutter contre la résistance aux antibiotiques, particulièrement élevée dans les régions à faibles ressources. Ce laboratoire améliorera directement les soins d’enfants drépanocytaires et de nombreux autres patients. Il permettra aussi de mener des recherches locales et d’intégrer un réseau national de surveillance de l’antibiorésistance.
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NJILABO : Quand un laboratoire de microbiologie ouvre la voie à une avancée sanitaire au cœur du Kasaï en République Démocratique du Congo
Pourquoi parle-t-on tant de résistance aux antibiotiques aujourd’hui ?
Parce qu’il s’agit d’une urgence mondiale. Dans un rapport publié en octobre 2025, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) sonne une nouvelle fois l’alarme : en 2023, une infection bactérienne confirmée sur six était résistante aux antibiotiques.
Plus préoccupant encore : entre 2018 et 2023, la résistance a augmenté pour plus de 40 % des couples bactérie–antibiotique surveillés. Les régions les plus touchées ? Celles où les systèmes de santé disposent déjà le moins de ressources.
Que recommande l’OMS face à cette menace croissante ?
Renforcer l’accès au diagnostic, fiabiliser les systèmes de surveillance, améliorer l’accès aux traitements adaptés. Mieux détecter pour mieux soigner.
Or, dans de nombreux pays à faibles ressources, ces outils manquent cruellement – ce qui empêche même d’évaluer l’ampleur réelle du problème.
Quels patients sont particulièrement vulnérables ?
Les enfants atteints de drépanocytose figurent parmi les plus exposés.
La drépanocytose, maladie génétique la plus fréquente en RDC, déforme les globules rouges, provoquant dans certaines circonstances des douleurs osseuses intenses et d’autres complications sévères, notamment un risque accru d’infections graves.
C’est dans ce contexte qu’est né le projet NJILABO. Mais de quoi s’agit-il exactement ?
NJILABO, contraction de Njila (« chemin » en Tshiluba) et laboratoire, est un projet ambitieux : implémenter à Mbujimayi un laboratoire de microbiologie performant et former au moins deux technicien·nes spécialisé·es.
L’objectif : changer le destin de milliers d’enfants dans une province de 7 millions d’habitants… qui ne dispose pas d’un laboratoire de microbiologie fiable.
Pourquoi Mbujimayi ?
Parce que la ville peut compter sur un acteur clé : le Prof. Benoît Mbiya, pédiatre formé aux Cliniques universitaires Saint-Luc (Bruxelles), revenu au pays pour fonder la Clinique Pédiatrique de Mbujimayi, centre d’excellence pédiatrique unique dans toute la province.



Il a également conduit une thèse de doctorat (PhD) à l’ULB sur la drépanocytose et mis en place un programme de suivi qui a littéralement transformé la vie des enfants drépanocytaires.
Aujourd’hui, il suit plus de 1.000 enfants, mais manque d’un outil essentiel : un laboratoire capable d’identifier les bactéries responsables des infections.
Qui porte le projet ?
L’ASBL Munda (« force intérieure » en Tshiluba), fondée en 2022 par Caroline Van der Linden, François Schmidt, Virginie Van der Linden et Dimitri Van der Linden.
L’association agit déjà sur le terrain avec comme mission d’améliorer le bien-être d’enfants sur le plan médico-psycho-social. Elle a déjà développé plusieurs projets en collaboration avec la Clinique Pédiatrique de Mbujimayi.
Que permettra le futur laboratoire NJILABO ?
Trois avancées majeures :
Mieux soigner
Identifier rapidement la bactérie responsable de l’infection et choisir l’antibiotique adapté – une révolution pour les enfants drépanocytaires mais aussi pour tous les autres patients.
Mener des recherches locales
Comprendre l’épidémiologie des infections et améliorer les traitements empiriques, adaptés aux réalités congolaises.
Participer à la surveillance nationale
Intégrer un réseau en RDC de lutte contre l’antibiorésistance en utilisant protocoles et réactifs harmonisés.
Comment soutenir NJILABO ?
Une récolte de fonds, articulée autour de deux projets phares, est lancée et vise à réunir 100.000 euros.
1. Un concert exceptionnel – 15 mars 2026 à l’église de La Hulpe
En tête d’affiche : Florian Noack, pianiste belge de renommée internationale.
En première partie : Dimitri Van der Linden, interprétant Haydn avec l’orchestre à cordes Chordae Novae sous la direction de Monique Deside.
2. Un périple européen à vélo – de fin mars à fin juin 2026
Dimitri Van der Linden traversera l’Europe à vélo, de Thessalonique jusqu’à Stockholm.
Dans chaque pays, il donnera des conférences – destinées aux agriculteurs, vétérinaires et médecins généralistes – pour sensibiliser à l’usage raisonné des antibiotiques et à la situation préoccupante dans les pays du sud.
Parallèlement à ces deux projets, un appel général aux dons est ouvert afin de parvenir à l’objectif financier. Chaque don fait la différence. N’hésitez pas à relayer toutes les publications et actualités en lien avec ce projet.
Quand NJILABO deviendra-t-il réalité ?
L’objectif est clair : implémenter le laboratoire entre fin 2026 et début 2027, avec une vision pérenne et collaborative, connectée aux laboratoires partenaires du pays.
Merci d’avance pour votre soutien !


Crédits photo couverture : Taylor Flowe (Unsplash).